Ouest-France (Cherbourg)

Article paru le lundi 2 et le samedi 7 juillet 2012 dans Ouest-France (édition de Cherbourg), et repris en abrégé le 19 août suivant dans Dimanche Ouest-France : “Didier Michel vient de publier l’histoire de Blondel de Nouainville, noble du Cotentin, en se basant sur sa correspondance, déposée à la bibliothèque de Cherbourg.
Blondel de Nouainville (ce nom est celui d’un village du Cotentin) […] ” (la suite sans changement).

Ouest-France (Rennes)

Article paru le jeudi 20 décembre 2012 dans Ouest-France (édition de Rennes).

Un épisode oublié de l’histoire de Rennes.

Didier Michel évoque l’officier qui en 1788 empêcha ses soldats de réprimer une manifestation en faveur du Parlement.

Didier Michel est professeur agrégé et docteur en histoire, enseignant dans un lycée de Tours. Il s’intéresse à la Révolution française, plus particulièrement à la pré-Révolution et à la moyenne noblesse libérale. Il vient de publier un livre, un concentré de sa thèse consacrée à Blondel de Nouainville, noble normand, du nom d’un village du Cotentin. Un travail basé sur la correspondance laissée par le noble.

L’enseignant raconte comment le 10 mai 1788, cet officier d’infanterie empêcha ses soldats de réprimer une manifestation en faveur du Parlement de Bretagne. « Cet épisode se situe dans un climat de réformes, réforme militaire mal vécue par les officiers de petite noblesse et réforme judiciaire qui déplaisait en particulier aux parlements » raconte Didier Michel. Celui de Rennes y est même particulièrement hostile car il juge les décisions du pouvoir royal contraires au traité d’union de la Bretagne avec la France au XVI e siècle.

Convictions chrétiennes

Toutefois, le 10 mai 1788, les représentants du roi (le comte de Thiard et l’intendant Bertrand de Molleville) imposèrent au Parlement l’enregistrement des décisions du conseil du roi. Lorsqu’ils sortent du palais, le lieutenant d’infanterie Blondel de Nouainville à la tête d’un détachement gardant les abords de l’Hôtel de Blossac, résidence du comte de Thiard, s’interpose entre ses hommes et des manifestants prêts à en découdre. « Il a justifié son acte par ses convictions chrétiennes. Le roi le récompensa de son action pacificatrice en le décorant de la croix de Saint-Louis. »

Cette figure de « noble libéral » finira dans la contre révolution. Fin 1793, émigré, Blondel de Nouainville meurt en Belgique sous l’uniforme anglais.

Du héros de Rennes en 1788 à la contre-révolution. Blondel de Nouainville. L’itinéraire d’un noble normand, éditions Isoète, préface de Jean-Clément Martin, 200 pages, 23 €.

Ouest-France (Lorient)

Article paru dans Ouest-France (édition de Lorient), le 8 janvier 2013.

Les temps lorientais d’un noble normand.

Le professeur Didier Michel décrit dans son ouvrage le parcours du chevalier Blondel de Nouainville, de plutôt libéral à contre-révolutionnaire.

Portrait

Professeur en histoire, Didier Michel s’est passionné pour le chevalier normand Blondel de Nouainville, lieutenant d’infanterie, au point de consacrer une thèse à son héros. Le livre est une version concentrée de son travail fondé « sur la correspondance laissée par le noble ».
L’auteur retrace le parcours du soldat pour répondre à cette question : « Comment et pourquoi celui qui put un temps faire figure de noble libéral finit-il quelques années plus tard dans la Contre-Révolution ? ».
Un ouvrage riche et illustré de documents tels que cartes, photos et esquisses.

Un début de carrière à la Compagnie des Indes

Blondel de Nouainville, du nom d’un village du Cotentin, commence sa carrière à la Compagnie des Indes, en 1766. Le jeune homme n’a alors que 13 ans. Il embarque sur le vaisseau d’un oncle, François Le Fol de La Londe. Ce parent épouse à Lorient en 1737 Claudine Rapion, la fille de François Rapion, sieur de La Placelière, écrivain du roi. En 1749, son beau-frère, Thomas Rapion de La Placelière, capitaine des vaisseaux de la Compagnie des Indes, épouse Jeanne-Céleste Perault, fille d’Etienne, maire de Lorient.
La dissolution de la Compagnie en 1769 force l’oncle et plus encore Blondel à se reconvertir. En 1775, ce dernier devient sous-lieutenant d’un régiment d’infanterie. Au printemps 1784, il retrouve l’estuaire du Blavet, étant en garnison à Port-Louis, jusqu’à ce qu’en 1788, il soit envoyé à Rennes. « C’est le tournant de sa vie, puisqu’il y empêche ses soldats de réprimer une manifestation en faveur du parlement de Bretagne. Un acte qui lui valut alors une brève, mais importante notoriété ».

Du héros de Rennes en 1788 à la Contre-Révolution : Blondel de Nouainville, l’itinéraire d’un noble normand.

Editions Isoète.

Ouest-France (Finistère)

Article paru dans Ouest-France (édition du Finistère), le 8 janvier 2013.

Didier Michel retrace la vie d’un chevalier.

Le professeur décrit dans son ouvrage le parcours d’un noble normand, de plutôt libéral à contre-révolutionnaire.

L’histoire :

Professeur en histoire, Didier Michel s’est passionné pour le chevalier normand Blondel de Nouainville, lieutenant d’infanterie, au point de consacrer une thèse à son héros. Le livre est une version concentrée de son travail fondé « sur la correspondance laissée par le noble ».

L’auteur retrace le parcours du soldat pour répondre à cette question : « Comment et pourquoi celui qui put un temps faire figure de noble libéral finit-il quelques années plus tard dans la Contre-Révolution ? » Un ouvrage riche et illustré de documents tels que cartes, photos et esquisses.

Blondel de Nouainville, du nom d’un village du Cotentin, commence sa carrière à la Compagnie des Indes, en 1766. Le jeune homme n’a alors que 13 ans. Il embarque sur le vaisseau d’un oncle, François Le Fol de La Londe. Ce parent épouse à Lorient en 1737 Claudine Rapion, la fille de François Rapion, sieur de La Placelière, écrivain du roi. En 1749, son beau-frère, Thomas Rapion de La Placelière, capitaine des vaisseaux de la Compagnie des Indes, épouse Jeanne-Céleste Perault, fille d’Etienne, maire de Lorient.

La dissolution de la Compagnie en 1769 force l’oncle et plus encore Blondel à se reconvertir. En 1775, ce dernier devient sous-lieutenant d’un régiment d’infanterie. Au printemps 1784, il retrouve l’estuaire du Blavet, étant en garnison à Port-Louis, jusqu’à ce qu’en 1788, il soit envoyé à Rennes. « C’est le tournant de sa vie, puisqu’il y empêche ses soldats de réprimer une manifestation en faveur du parlement de Bretagne. Un acte qui lui valut alors une brève, mais importante notoriété ».

Du héros de Rennes en 1788 à la Contre-Révolution : Blondel de Nouainville, l’itinéraire d’un noble normand.

Aux éditions Isoète.